
- emploi,
- salaires et carrières,
- représentativité
- et retraites.
Le ministre n’a répondu que par quelques généralités :
- Il se veut « ministre des moyens de l’Etat » et parmi ces moyens il y a les fonctionnaires qu’il considère comme « prioritaires ».
- Il a bien la responsabilité des 3 fonctions publiques.
- Il confirme l’objectif d’un fonctionnaire sur deux non remplacé au moment de son départ en précisant que cela concerne la FPE.
- Il convient de la nécessité de traiter du pouvoir d’achat sans plus préciser mais en nous interrogeant sur nos demandes.
- Il tient un discours sur la nécessité de traiter des valeurs de la FP.
AUDIENCE AVEC XAVIER DARCOS
(Ministre de l’éducation nationale)

Nous avions convenu de rappeler nos objectifs en matière d’éducation, de rappeler notre représentativité et notre volonté de dialogue. Et nous avions choisi de présenter les multiples dossiers autour de 3 thèmes :
- Les mesures « d’apaisement » et de rupture avec la politique antérieure : abrogation des décrets de Robien, postes pour la rentrée, sanctions contre les directeurs d’école, EVS, notation IATOS,…
- Les grands dossiers à discuter : Education prioritaire, socle commun, apprentissage, orientation, précarité, IUFM et formation,…
- Les déclarations ministérielles ou présidentielles sources de conflit : carte scolaire, service minimum.
Après une courte introduction du ministre affirmant sa volonté de dialogue, la discussion a promis d’aborder tous ces thèmes.
Le ministre, manifestement mandaté pour afficher un intérêt marqué pour la situation des enseignants, a sans cesse affiché l’ouverture, en esquivant les sujets conflictuels en recherchant les points de consensus.
Cela a été particulièrement caractéristique sur le dossier de la carte scolaire où il s’est dit d’accord avec l’objectif de mixité sociale et a affirmé vouloir rechercher la « justice » et niant la volonté d’introduire un « grand marché libéral dans l’éducation » ; il a ainsi insisté sur le fait que l’assouplissement qu’il annonçait devrait s’accompagner de règles d’obligation de mixité sociale ; et il s’est dit d’accord avec notre proposition d’une répartition des moyens sur la base du nombre d’élèves attendus en fonction du secteur et non des élèves effectivement présents. Mais il n’en a pas moins gardé le cap fixé par N.Sarkozy.
Il s’est efforcé également de désamorcer la polémique sur le vouvoiement en niant toute volonté de l’imposer.
Il a beaucoup insisté sur la volonté présidentielle de revaloriser les enseignants.
Mais au final si beaucoup de sujets ont été abordés et s’il a affiché beaucoup d’ouverture, il ne s’est engagé concrètement sur quasiment rien et il est apparu très vite que la question des moyens et des postes ne recevrait pas de réponse positive.
On peut résumer ainsi les principaux éléments de ses réponses :
- Dossier EVS : engagement à traiter la question de la reconduction d’ici environ un mois.
- Ouverture en juin d’une table ronde ou conférence sur le métier d’enseignant aboutissant à un « livre blanc » d’ici octobre.
- Décrets de Robien : affichage d’une volonté de répondre à nos demandes mais pas de réponse précise avant environ une semaine.
- Confirmation de la « liberté pédagogique des enseignants »
- Confirmation d’un accord pour l’abrogation de l’apprentissage junior mais sans engagement précis.
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