E-Mail : snuepacadgrenoble@orange.fr
de Hervé Crouzet (Secrétaire Académique)
à l'attention de : liste de diffusion SNUEP-FSU Grenoble (Adhs)
Copie à FSU 38 et SNES Académique : Pour diffusion aux sections du SNUIPP de l'académie
Bonjour à tous,
Pour votre information, le Snetaa-Eil appelle à une grève dans les Segpa et Erea le 27/09.
Pour ce qui nous concerne nous contatons la faiblesse de leur analyse et leur grande absence dans ce dossier tout au long de l'année !
Le SNUEP ne peut que se réjouir de voir le SNETAA prendre conscience, un an après sa parution, des conséquences de la circulaire du 29 août 2006 notamment dans le cadre de l’utilisation des machines dangereuses.
En mai 2006, le ministère avait sollicité les différentes fédérations afin d’étudier les dispositions de la circulaire qui n’était alors qu’au stade du projet. Le SNETAA est resté particulièrement silencieux sur ses revendications !
Ci-dessous nos positions et notre argumentaire sur le sujet.
Bonne lecture, syndicalement. Hervé Crouzet (Secrétaire Académique)
SEGPA : NE PAS CONDITIONNER L’AVENIR
Le SNUEP ne peut que se réjouir de voir le SNETAA prendre conscience, un an après sa parution, des conséquences de la circulaire du 29 août 2006 notamment dans le cadre de l’utilisation des machines dangereuses.
En mai 2006, le ministère avait sollicité les différentes fédérations afin d’étudier les dispositions de la circulaire qui n’était alors qu’au stade du projet. Le SNETAA est resté particulièrement silencieux sur ses revendications !!!
Seule la FSU et ses syndicats nationaux dont le SNUEP, a demandé et obtenu une audience. Le ministère a été à l’écoute de nos arguments et certains ont été pris en considération comme nous l’avons constaté lors de la parution de la circulaire définitive. Le problème des machines dangereuses a été largement abordé mais la directive européenne du 22 juin 1994 et tout ce qui en découle était au cœur des réflexions dans les bureaux du ministère.
Le SNETAA aurait pu se faire entendre à ce moment-là s’il avait répondu présent.
Par ailleurs, où sont les mandats du SNETAA-EIL concernant les classes de découverte professionnelle 6 heures ou 3 heures en collège et les dispositifs de 4ème d’alternance, qui subissent également les restrictions liées aux machines dangereuses ?
Silence radio assourdissant du SNETAA qui faisant preuve d’une démagogie sans complexe, annonce dans son journal que : « le recteur de l’académie de Grenoble permet aux chefs d’établissement de mettre en place les modalités d’obtention des dérogations accordés aux élèves de SEGPA pour l’utilisation des machines dangereuses».
On pourrait s’en réjouir mais, les inspecteurs du travail, depuis la circulaire de la Direction Générale du Travail n°04 du 1er février 2007, sont « tenus de rejeter toutes les demandes de dérogation aux travaux interdits aux jeunes concernant les élèves de moins de 16 ans inscrits dans les classes de l’enseignement adapté, hors cycle de formation professionnelle ». Les SEGPA n’étant pas des classes professionnalisantes,
Bien sur, la notion de champ professionnel est ambivalente et laisse une place importante à des dérives, mais l’avenir des SEGPA, la qualité de l’enseignement qui y est dispensé, le dynamisme et la motivation sans faille des enseignants de SEGPA démontre qu’il est réducteur et simpliste de conditionner l’avenir des SEGPA à l’utilisation des machines dangereuses.
Pour le SNUEP, le combat pour les SEGPA est permanent et nos revendications sont nombreuses et claires :
- L’augmentation du nombre de classes de SEGPA pour accueillir l’ensemble des élèves relevant de ce dispositif ;
- La conservation de la diversité des ateliers pour faire découvrir les différents champs professionnels ;
- Un maximum de 16 élèves par division et 8 par groupe d’atelier ;
- Le maintien de sections de Formations Qualifiantes pour l’accueil des élèves les plus fragiles ;
- L’enseignement de toutes les matières prévues, une grille horaire plus explicite avec dissociation de la technologie et de la formation professionnelle ;
- Les 2 heures de concertation (coordination et synthèse) incluses dans le service hebdomadaire ;
- Le développement des relations entre les SEGPA et les LP pour favoriser une poursuite de formation ;
- Un même temps d’enseignement (18 heures) pour les instituteurs spécialisés, le PE (professeurs des écoles) spécialisés et les PLP ;
- Un directeur par SEGPA ;
- L’affectation en SEGPA et EREA de personnel formé et volontaire ;
- Le maintien de l’ensemble des postes PLP actuellement existants ;
- Que les PLP n’assurent que les tâches qui leur incombent statutairement ;
- La revalorisation de l’indemnité de sujétion spéciale ;
- La création minimum d’un EREA par département ;
- Et le développement et le maintien de sections de CAP à effectifs réduits dans les LP.
Le SNUEP, refuse que les élèves soient orientés précocement, c’est-à-dire avant la fin de la 3ème SEGPA.
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Secteur ASH : SEGPA-EREA
Communiqué du SN du 27/09/2007
AGIR POUR DES ACTIONS UNITAIRES !
« INTERDICTION AUX MINEURS DE MOINS
DE 16 ANS EN SEGPA D’INTERVENIR
SUR DES MACHINES DANGEREUSES »
La FSU et le SNUEP ont participé activement à l’audience préparatoire à la circulaire ministérielle sur les machines dangereuses (N°2006-139 du 29 Août 2006).
Nous avons pu à cette occasion faire infléchir quelques points.
Ce problème, induit par la directive européenne du 22 juin 1994, a été au cœur de toutes les réflexions. Le SNUEP était présent et actif, au sein d’une représentation fédérale, au Conseil National de la Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie (CNFPTLV) lors de l’examen des propositions de modification du Code du travail proposées par le gouvernement (travail sur les machines dangereuses, travail des mineurs,…).
Un syndicat de l’enseignement professionnel qui, du fait de son isolement, est resté particulièrement silencieux, appelle aujourd’hui seul à une action de grève pour l’abrogation des deux circulaires de 1998 et de 2006.
Le SNUEP n’a jamais cautionné les décisions ministérielles. La circulaire de la Direction Générale du Travail du 1er février 2007 entraîne le rejet de toute demande de dérogation et la situation nécessite des évolutions.
Face à la situation actuelle dans l’éducation nationale, le SNUEP considère que seules des actions unitaires sont en mesure de mobiliser nos collègues.