Deux appels à la grève convergents :
Pour l’intersyndicale du second degré et après le succès de la grève du 18 décembre, il s’agit de poursuivre l’action contre les modifications statutaires sur les obligations de service.
Le premier ministre n’ayant pas répondu à la première lettre de l’intersyndicale, un nouveau courrier lui a été transmis.
Le 8 février, les fédérations de la fonction publique, estimant très insuffisantes les propositions du ministre (+ 0,3% par rapport à l’augmentation prévue de 0,5 %), exigent l’ouverture de négociations sur les salaires et l’emploi public.
Depuis des semaines, les personnels du second degré s’opposent à la dégradation de leurs conditions de travail et à la dénaturation de leur métier. Toujours plus de tâches, pour un pouvoir d’achat qui ne cesse de baisser : c’est en ce sens que nos revendications rejoignent celles de tous les fonctionnaires et justifient notre engagement dans cette action d’ensemble.
Pour autant, dans ce mouvement il est nécessaire qu’apparaissent nettement les revendications du second degré et que nous continuions à agir pour exiger l’abrogation des récents décrets sur les obligations de service.
Vers la grève reconductible ?
A l’annonce des suppressions de sections pour la prochaine rentrée, de nombreux établissements engagent des actions pour s’y opposer.
Partout le SNUEP et ses militants y participent.
Des établissements et des syndicats de la région parisienne appellent à la grève le 25 janvier.
Aux regards de la multiplicité et de la convergence des attaques, certains estiment que seul un mouvement de grande ampleur, de type grève reconductible, serait susceptible de faire reculer le ministre ; c’est une éventualité qui peut être discutée dans les établissements. Les expériences passées montrent que ce genre de mouvement ne se décrète pas d’en haut, mais qu’il se nourrit d’impulsion unitaire nationale, appelant à des temps forts, et d’initiatives d’actions dans les établissements et les localités .
Le SNUEP ouvre une rubrique « établissements en lutte » sur son site :
que chacun l’alimente par les actions qui se mènent dans son établissement, sa localité ou sa région (communiqués, motions, pétitions, lettres….).