SNUEP-FSU Grenoble 2012-2013

Un nouveau SITE Académique

http://snuep-fsu-grenoble.eklablog.fr/

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Cliquez sur l'image pour consulter notre nouveau site académique !!!!!

Année Scolaire 2011-2012:

Juin Juillet Août 2012
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Le SNUEP-FSU GRENOBLE vous souhaite une bonne fin d'année scolaire.
* POUR 2012-2013 veuillez consulter notre nouveau site internet académique du SNUEP-Fsu Grenoble à l'adresse suivante:
* http://snuep-fsu-grenoble.eklablog.fr/ *

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Mai Juin 2012
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MUTATIONS INTRA 2012:

http://www.snuep.fr/mutations/

http://www.snuep.fr/publications/intra2012.pdf

SNUEP FSU GRENOBLE:

* Nos Commissaires Paritaires *

* Dutertre Danièle: dandutertre@yahoo.fr
* FAVRE Michel: mic.favre@wanadoo.fr
* Valérie Bret: v.mo.bret@wanadoo.fr
* Jean-Claude VINCENSINI: vincensini.jc@orange.fr

AVRIL 2012

AVRIL 2012
VENEZ NOMBREUX !!!!!!

Mobilisation générale : la DHG ne passera pas !

Mobilisation générale : la DHG ne passera pas !
Arrêter l’hécatombe, dénoncer la spirale infernale, se faire entendre sur la DHG dans les établissements pour préparer la mobilisation nationale, c'est important pour faire entendre la voix de l'enseignement professionnel public: http://snuepeducation.eklablog.com/mobilisation-generale-la-dhg-ne-passera-pas-a38236852

Janvier-Février 2012: Echos d'actions dans les LP et SEP de l'académie de Grenoble

Janvier-Février 2012: Echos d'actions dans les LP et SEP de l'académie de Grenoble
CHAMBERY (73) Habillés de noir, le visage dissimulé par des masques blancs, les enseignants du lycée professionnel de la Cardinière, à Chambéry, ont protesté contre la menace de suppression de douze postes pour l’an prochain.

- Jeudi 2 Février 2012 - La grogne monte dans les LP de l'académie de Grenoble

- Jeudi 2 Février 2012 - La grogne monte dans les LP de l'académie de Grenoble

Le 31 janvier 2012-Mobilisation forte nécessaire-Tous en Grève et à la Manif Nationale

Le 31 janvier 2012-Mobilisation forte nécessaire-Tous en Grève et à la Manif Nationale
Avec la généralisation du bac pro 3 ans, le développement de l’apprentissage à niveau V et IV, les dérives de l’autonomie des établissements, la tentative de passage en force sur l’évaluation des enseignants, la politique de casse du service public de l’éducation a profondément dégradé les lycées professionnels. Dans notre académie à la rentrée 2012, -187 postes supprimés dans la voie professionnelle sur les 260 suppressions du 2° degré !!!!!

Débat public: Quels choix pour l’école ? Les 20 propositions de la FSU !!!!

Débat public: Quels choix pour l’école ? Les 20 propositions de la FSU !!!!
** Grand débat public "Pour créer les conditions de la réussite de tous" Avec la participation de Bernadette GROISON SG de la FSU *** Samedi 28 janvier à Valence (26)

Bienvenu(e) sur le BLOG Académique du SNUEP-FSU Grenoble

samedi 7 avril 2007

* ELECTION PRESIDENTIELLE : Les réponses des candidat(e)s confronté(e)s aux mandats et aux valeurs défendus par le SNUEP-FSU *


MESSAGE du Secrétariat National du SNUEP :
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A ce jour, seules 4 candidates ( S Royal, A Laguiller, D Voynet et M G Buffet ) ont répondu à notre interpellation, sur la dizaine de candidat(e)s sollicités. Si d’autres réponses arrivent dans un délai raisonnable avant le 22 avril nous les publierons. Mais la non réponse de certains candidats nous contraint à un traitement pas aussi équitable que nous le souhaitions.

L’absence de réponses de ces derniers relève-t-elle ?
  • de leur désintérêt pour l’enseignement professionnel
  • voire de leur indifférence au sort de ses personnels,
  • marque-t-elle, pour le moins, leur peu d’attachement au débat démocratique ?
Les collègues jugeront !
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Concernant les réponses reçues. Le texte intégral de ces réponses se trouvent sur notre site : http://www.snuep.com/
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Notre conception d’un syndicalisme indépendant du politique nous interdit de porter un jugement sur les programmes des uns et des autres.
Nous nous bornerons donc à rappeler (ci-dessous) nos mandats et nos valeurs et les conditions dans lesquelles nous les avons jusque-là défendus.
Ce faisant, nous espérons contribuer, dans le champ de l’activité professionnelle, au choix citoyen de chacun.
Ce choix pèsera lourd dans l’avenir de nos métiers, de l’enseignement professionnel et de nos conditions de travail et d’existence.
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Valeurs et mandats
défendus par le SNUEP
  • La pérennité de l’Enseignement Professionnel Public en jeu

Dès 2002 le gouvernement a fixé l’objectif de 500 000 apprentis et avec une persévérance peu commune il a saisi toutes les occasions, utilisé tous les leviers pour tendre vers la réalisation de cet objectif. Des moyens, sans précédent ont été investis dans la promotion de l’apprentissage, tandis que l’Enseignement professionnel Public était peu à peu asphyxié. Certes l’objectif est aujourd’hui encore loin d’être atteint, mais déjà dans certaines régions le nombre d’apprentis dépasse celui des élèves de Lycées professionnels. Une classe d’âge n’étant pas extensible, le développement forcé de l’apprentissage se fait au détriment de la voie scolaire : jusqu’où ? Jusqu’à ce qu’il devienne le modèle dominant ? Il l’est déjà dans les discours officiels où il est souvent présenté comme le seul système de formation professionnelle débouchant sur un emploi. Poursuivre dans cette voie poserait inéluctablement la question de la pérennité de l’enseignement professionnel public.
Le discours sur la revalorisation de l’enseignement professionnel n’est pas crédible s’il ne s’accompagne pas de mesures concrètes pour assurer sa promotion et d’une détermination à faire cesser la concurrence déloyale et faussée avec l’apprentissage. Le SNUEP a inlassablement expliqué dans ces colonnes que l’apprentissage n’est pas le système moderne de formation qu’on nous présente, qu’il n’est pas le plus adapté à notre époque. Le choix de sa promotion est purement idéologique, il ne correspond en rien à une demande sociale, les jeunes et les familles continuent à lui préférer la voie scolaire, après le collège. C’est la raison pour laquelle le dernier gouvernement a tenté d’accroître le flux des jeunes vers l’apprentissage, en les faisant sortir prématurément du collège via l’apprentissage-junior conduisant ainsi à une régression historique de la durée de la scolarité obligatoire. Le SNUEP, comme beaucoup d’autres, attache une grande importance à l’abandon de l’apprentisage-junior, et au traitement de l’échec scolaire dans le cadre exclusif du service public d’éducation.

  • Conditions de travail, rémunérations, recrutement…

Depuis plus de 6 mois, avec tous les syndicats du second degré, le SNUEP se bat contre les décrets sur les obligations de service. Ce combat n’est pas fini, car si certains candidats se sont engagés à les abroger, il y a encore loin des promesses à la réalité. Dès le nouveau président élu et son gouvernement formé, le SNUEP provoquera une réunion de l’intersyndicale pour demander une audience à ce dernier et envisager toute action utile pour gagner. Pour prendre en compte les évolutions de notre métier et l’accroissement de sa pénibilité, le SNUEP exigera l’ouverture de négociations comme il demandera un rattrapage des pertes du pouvoir d’achat qui s’accumulent depuis des années.
La menace d’une application des mesures préconisées par l’audit sur la voie professionnelle : suppression de plus de 10% des effectifs du corps des PLP, annualisation de leur service pèse toujours sur les personnels. Au contraire le SNUEP revendique d’en finir avec les baisses des recrutements de ces dernières années et de revenir à un niveau des recrutements à la hauteur des besoins, dans le cadre d’un enseignement professionnel rénové, et d’une juste répartition des formations sur tout le territoire. Le SNUEP dénonce la scandaleuse situation des personnels précaires de plus en plus nombreux et réclame en priorité un plan de titularisation..
Le SNUEP observe qu’avec le mouvement déconcentré des mutations, en aveugle, de moins en moins de collègues peuvent muter, il réclame le retour à un mouvement national qui respecte le droit à la mobilité des personnels. Le SNUEP s’opposera au recrutement régional des personnels que fait craindre l’intégration des IUFM aux universités autonomes. Le SNUEP s’oppose à toutes les dérives de la gestion « managériale » des établissements qui, sous prétexte de reconnaître le mérite, introduit de plus en plus l’arbitraire, l’injustice et les abus de pouvoir des « petits chefs »

  • Laïcité et autres valeurs…

Ces derniers mois, dans les localités ou les établissements, de nombreux collègues se sont engagés contre les expulsions d’élèves sans-papiers. Au niveau national, le SNUEP, avec de nombreuses organisations dont RESF, a pris toute sa place dans ce combat. L’escalade dans les mesures répressives ayant pour cible une certaine jeunesse, ne peut qu’exacerber les tensions et les violences dans les quartiers, lesquelles ont des répercussions dans nos établissements. L’amélioration de la situation des quartiers difficiles passent avant tout par un recul du chômage, des services publics de qualité présents sur tout le territoire, un encadrement des jeunes par des personnels qualifiés pour prévenir la délinquance.
De même, le recul du phénomène inquiétant de la violence dans nos établissements passe par un retour à un encadrement suffisant en personnel d’éducation et spécialisé. Elèves et personnels ont le droit de travailler dans un climat apaisé, une fermeté bienveillante devrait permettre de faire respecter les règles de vie commune et si besoin, de sanctionner tout manquement, encore faudrait-il en avoir les moyens.
Le SNUEP dénonce une décentralisation qui conduit à la privatisation de certains services dans l’école, à des partenariats public-privé, à l’introduction par de multiples biais des marchands dans l’école… autant d’atteinte à la laÏcité.
La montée des communautarismes instille un poison dans la société, toute complaisance à l’égard de cette tendance doit être dénoncée et combattue ; il faut rappeler sans cesse que seules les valeurs de la République et l’école laïque permettent l’épanouissement de chacun et le respect de l’autre, condition essentielle du vivre ensemble !

* Adhésion de la FSU à la CSI : Consultation des syndiqué(e)s entre le 15 et le 31 mai 2007 *

Adhésion de la FSU à la C.S.I. :
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CDFN des 20 et 21 juin 2007
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A la question « Etes-vous favorable à l'adhésion de la FSU à la CSI ? », les syndiqués ont répondu OUI à 80,6% (30 262 voix) et NON à 19,4% (7 278 voix).

Le CDFN prend acte de ce résultat et en conséquence mandate le Secrétaire Général pour entreprendre les démarches d'adhésion de la FSU à la CSI.
  • Pour : 95
  • Contre : 18
  • Abstentions : 2
  • Refus de vote : 3

Adopté à 82,6%

Mai 2007
Vote des adhérents de la FSU
Le débat est ouvert ! Informez vous, réagissez :
Toutes les remarques et contributions
sont les bienvenues !
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Pour vous aider dans vos reflexions :

1°/ Sur le syndicalisme international et européen, vous trouverez une approche historique sur le site de l'institut de recherches de l'institut :

2°/ Ci-dessous les textes publiés dans le dernier journal national du Snuep-FSU qui contribuent au débat à propos de l'adhésion de la FSU à la C.S.I.

  • "POUR L’ADHÉSION DE LA FSU À LA C.S.I." Les grandes orientations économiques et sociales se définissent, et se définiront de plus en plus, à l’échelle de la planète. Sous la pression des lobbies des multinationales, les politiques ultralibérales impulsées ces dernières décennies remettent en cause tous les acquis sociaux des salariés et partout dans le monde. Ils utilisent le dumping social pour opposer les salariés des différents pays. Jusque là, la dispersion des forces représentant les salariés n’a pas permis l’organisation d’une réelle résistance aux agressions libérales. Pour la première fois depuis longtemps s’opère un regroupement des forces syndicales mondiales, à partir de la fusion de deux confédérations mondiales, mais aussi de l’adhésion de nombreuses organisations qui jusque là n’avaient pas d’affiliation internationale. La création de la CSI n’est pas seulement le prolongement des confédérations fondatrices, c’est une structuration nouvelle qui définira son programme et les actions qu’elle mènera à l’échelle de la planète. Elle entend rassembler toutes les centrales syndicales démocratiques indépendantes et représentatives. D’ores et déjà elle annonce « combiner les trois piliers du développement durable, économique et social, garantir les droits fondamentaux des travailleurs, générer du travail décent, encourager une distribution équitable des revenus... ». Elle entend aussi agir pour changer les institutions internationales (OMC, FMI, Banque Mondiale...). Certes le syndicalisme international est très divers, certaines organisations de la CSI ne sont pas sur toutes les positions de la FSU, mais cette variété de composantes et l’adhésion de la quasi-totalité du syndicalisme français sont pour nous un gage de pluralisme. Elle devrait permettre à la FSU de pouvoir faire valoir ses points de vue et de composer des alliances avec ceux qui partageraient ses objectifs. L’histoire de la CSI n’est pas écrite ; elle reste à écrire par ceux qui y participeront et s’y battront pour défendre leurs positions. La FSU participe depuis leurs créations aux forums sociaux mondiaux ; devrait-elle se tenir à l’écart du combat qui veut rassembler le syndicalisme mondial ? Ce ne sont pas quelques alliances conjoncturelles avec des organisations très minoritaires qui peuvent être efficaces dans la construction de rapports de force à l’échelle internationale. La FSU a-t-elle intérêt à s’opposer au processus de recomposition mondiale du syndicalisme ? Si elle devait se tenir à l’écart de ce dernier, il est sûr qu’elle ne serait pas consultée sur les grands problèmes et événements mondiaux, ce qui contribuerait à sa marginalisation aussi bien sur le plan national qu’international. La FSU, qui n’a aucune affiliation internationale, ne peut pas se permettre de rester dans un tel isolement. Au contraire l’adhésion à la CSI confortera sa reconnaissance nationale et commencera à lui donner une stature internationale. Fidèle à ses valeurs fondatrices d’un syndicalisme de masse, ouvert et unitaire, la FSU doit s’engager dans ce combat capital pour faire de la CSI un outil de résistance et de conquête de nouveaux droits du salariat, qui n’a pas d’autres armes que son nombre et son unité. Votez OUI à l’adhésion de la FSU à la CSI, et le plus tôt sera le mieux.

Gérard BLANCHETEAU ; Jean-Claude DUCHAMP ;

Marie-Caroline GUERIN ; Christian PERU.

  • ADHERER A LA CSI...EST-CE SI URGENT ? En janvier dernier le congrès FSU à Marseille a décidé de consulter les adhérents sur son adhésion à la CSI. Il faut toutefois rappeler que ce choix a été dicté par la volonté d’une majorité de congressistes hostiles à ce déni démocratique que voulait imposer la direction de la FSU en proposant seulement un vote sur cette adhésion. La CSI créée à Vienne le 1er novembre 2006 (quel symbole) est née de la fusion de la CISL (confédération international de syndicats libres) dont le réformisme a souvent accompagné les politiques de régression sociale des pays riches et de la CMT (Confédération Mondiale du Travail) d’obédience chrétienne. Aucune des deux confédérations n’a laissé traces d’actions revendicatives marquantes ces 40 dernières années. Il est donc légitime de s’interroger sur le bien fondé d’une adhésion à une confédération internationale qui donne l’image d’un syndicalisme indépendant mais qui est loin d’en avoir l’odeur et la saveur ! Il n’y a aucune référence à la laïcité à laquelle le Snuep est tant attaché, elle soutient indéfectiblement les Nations Unies, et l’on sait de quelles façons l’ONU règle certains conflits sur la planète ! De plus, elle a la possibilité de faire appel à des fonds privés ce qui laisse rêveur sur le principe d’indépendance, fondement intangible du syndicalisme. Parmi les arguments avancés par les tenants du OUI pour l’entrée de la FSU dans la CSI on relève celui de ne pas rester à quai alors qu’en France la CGT, la CFDT, FO ont déjà pris le train du syndicalisme international et l’espoir que la FSU pourra agir à l’interne de tout son poids pour contrebalancer certaines décisions qui seraient trop loin de l’idéal annoncé. Or si l’on fait le bilan au niveau européen des actions de la CES (confédération syndicale européenne) qui réunit déjà les confédérations citées ci-dessus plus d’autres comme l’UNSA, on comprend très vite que c’est loin d’être positif. Cela s’apparente malheureusement à un syndicalisme contre réformiste : la CFDT (avec Chérèque qui représente les syndicats français à la direction de la CSI) a soutenu la contre-réforme des retraites, la CES a soutenu le TCE et très récemment la directive Bolkestein bis. Le problème de la désyndicalisation est lié à la perte de crédibilité des grandes centrales syndicales. Dans le secteur public, dans l’Education, les réformes s’appuyant sur les directives européennes dégradent chaque jour un peu plus la Fonction Publique et l’égalité de tout citoyen d’accéder aux mêmes services alors même que la CES a proposé à la Commission Européenne un projet de directive pour garantir et développer les services d’intérêt économique général (SIEG), ce qui revient à déléguer au privé les services publics. Qu’irait donc faire la FSU dans la CSI ? Si ce n’est risquer de perdre une partie de ces idées qui furent à l’origine de sa création ? N’a-t-elle pas un rôle plus important à jouer à la mesure de ce qu’elle met en œuvre pour défendre des causes justes comme la lutte contre le CPE ? Ne peut-elle pas rassembler de par la planète, pour affirmer la nécessité d’un mouvement international, d’autres organisations syndicales (celles présentes à la CSI mais aussi toutes celles, beaucoup plus nombreuses, qui n’y appartiennent pas) afin de construire un véritable syndicalisme mondial sans exclusive associant la recherche inlassable de l’unité à la construction de l’action sur la base des revendications réelles des travailleurs ? Les conditions ne sont donc pas toutes réunies pour approuver cette adhésion et le choix du NON ou de l’abstention sont pour le moment la meilleure solution ou la moins pire. Sigrid GERARDIN - Françoise BONNET

3°/ Voici un court texte ( de FF du Snasub-FSU ) qui contribue au débat à propos de l'adhésion de la FSU à la C.S.I.

" Où en est le mouvement syndical ?
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D'un point de vue schématique, il existe deux traditions. Il y a le courant contestataire, que l'on appelle aussi de lutte de classe, et le syndicalisme d'accompagnement, dit réformiste.

Selon les périodes, l'un domine l'autre, dans des dosages jamais stabilisés. Il faut donc considérer le mouvement syndical comme un système dont les éléments s'influencent réciproquement.

Aujourd'hui, le courant contestataire baisse d'ampleur et le courant réformiste devient la référence majeure. Cela ne veut pas dire qu'il y a moins de luttes mais qu'il y a une adaptation des forces syndicales à l'idéologie dominante.

Très logiquement, au plan international, cela se concrétise par le discours de la C.S.I. Sur le fond, il traduit à peu près ce que pensent les salariés en général.

Comment peser pour l'avenir ?
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Malgré une réputation erronée, le réformisme ne veut pas dire absence de luttes. C'est pourquoi la CSI a récemment soutenu l'inter-syndicale en Guinée qui réclamait pas moins : l'organisation d'une grève générale et une manifestation nationale sur la capitale pour le départ du premier Ministre !
C'est pourquoi on ne peut réduire la CSI à une officine de syndicats jaunes. Pour lutter, les salariés s'appuieront sur les organisations à leur disposition.
La CSI constitue, de ce point de vue, le principal lieu de regroupement des forces internationales. On ne peut imposer des idées aux salariés et aux syndicalistes, ils doivent faire le cheminement intellectuel à partir de nouvelles expériences montrant les limites du réformisme. Ils chercheront alors de nouvelles voies pour se défendre. Mais comment convaincre quelqu'un qui est dans la pièce à côté ? Il faut y être.

De façon général, la forme et l'orientation syndicale que nous appelons de nos voeux nécessitera une proximité avec tous ceux qui veulent lutter et qui ne s'accommoderont pas du réformisme. Alors, et alors seulement, nous pourrons envisager des organisations plus combatives, remettant l'ordre établi en cause, placées sur le terrain des luttes de classe."

jeudi 5 avril 2007

* FLASH INFO : Rapport de la CIMADE "De la loterie à la tromperie" *

" De la loterie à la tromperie "
- Enquête citoyenne sur la circulaire du 13 juin
relative à la régularisation des familles étrangères d'enfants scolarisés -

Des parents déboutés, des familles expulsées....

Pour des milliers d’étrangers, l’espoir né de la publication de la circulaire du 13 juin 2006 est rapidement retombé, mis à mal par l’arbitraire flagrant de son application.

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Dès la fin de l'été 2006, le constant était là,
preuve devait en être faite.
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La Cimade rend public
les conclusions d'une enquête citoyenne,
dans un rapport qui détaille les conditions de l'application de cette circulaire,
selon les préfectures, témoignages à l'appui.
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Vous pouvez également consulter sur le site de la LDH un document (texte de 15 pages très argumenté) rédigé par Philippe Lamy sur le Front national et l'élection présidentielle :

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