- 11 200 postes en moins dans l’enseignement (40 000 en 4 ans),
- réduction de 5 % du nombre de stagiaires PLP à cette rentrée qui s’ajoute aux moins 30% de l’année dernière : côté Ministre de l’Education Nationale on appelle cela participation à l’effort de réduction du budget alors que les services ne prévoient pas une baisse des effectifs élèves en lycées professionnels (ils seraient même en augmentation si toutes les demandes étaient satisfaites).
- Côté « personnels et élèves », on constate une dégradation accélérée des conditions de travail, d’études et de la qualité de l’enseignement :
- Réduction de l’offre de formation : de plus en plus d’élèves ne trouveront pas de place dans la spécialité qu’ils ont choisie.
- Regroupements arbitraires de sections ignorant les impératifs pédagogiques.
- Réduction de l’encadrement en personnels qui ne permettra pas, notamment dans certains établissements, de faire face aux besoins réels et à la montée de la violence.
- Recours de plus en plus massif à des personnels précaires surtout dans l’Enseignement Professionnel pour masquer la pénurie de personnels qualifiés, alors que la voie professionnelle devrait disposer de Professeurs de Lycée Professionnel titulaires formés au plus haut niveau.
Le ministre est beaucoup moins regardant sur la débauche de moyens accordée à la promotion et au développement de l’apprentissage par l’Etat et les Régions.
Les choix politiques et budgétaires sont en train de sacrifier le service public d’éducation et encore plus l’enseignement professionnel public qui subit la concurrence totalement faussée de l’apprentissage.
Le SNUEP, reçu hier au Ministère par Messieurs Jouve et Huart, a fait connaître sa profonde opposition à toute réforme qui irait à l’encontre du bien de nos élèves et recherchera l’unité la plus large pour défendre l’enseignement professionnel (avec toutes ses structures: LP, SEGPA et EREA) et ses personnels.
Le Secrétariat National
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