
Pour autant, il ne saurait être indifférent à la nature et aux orientations des gouvernements auxquels il a à faire face. Il ne fait pas de doute que celui issu de l’élection présidentielle prolongera en les aggravant, si l’on en croit le programme du candidat élu, les politiques sociales et éducatives des gouvernements précédents.
A moins que les élections de juin viennent modifier celles de mai ? Lors de la campagne des législatives, le SNUEP appelle les militants à continuer à défendre nos mandats auprès des candidats.
Après les grands mouvements sociaux, comme ceux contre le CPE ou contre la loi Fillon sur les retraites, et l’accumulation des régressions de toute nature que nous avons dénoncées, jour après jour, dans ces colonnes, les militants et adhérents des syndicats sont en droit de se demander pourquoi la majorité sortante a été reconduite ?
La structuration, la stratégie, les programmes de tous ceux qui se réclament du progrès social ne sont-ils pas en cause ?
- Par la promotion du « management » au mérite, les gouvernements ont tenté de briser les solidarités locales.
- En remettant en cause, dans les prochaines semaines, le droit de grève, inscrit dans la constitution, le gouvernement va chercher à réduire l’efficacité de l’outil essentiel de résistance des salariés.
Il serait vital pour son existence que le syndicalisme s’engage de manière unitaire dans cette bataille historique.
Dans notre secteur, ce sera encore plus d’apprentissage, encore moins de postes dans le service public ; nos conditions de travail et la réussite de nos élèves vont en souffrir.
A la suite des actions que nous avons menées ces 6 derniers mois, le SNUEP et la FSU vont interroger le nouveau ministre de l’Éducation Nationale sur ses intentions pour la prochaine rentrée et sur les décrets De Robien.
A la suite de quoi le SNUEP, en lien avec les autres syndicats, décidera de ce qu’il convient de faire. Ceux qui vont être aux commandes dans notre pays sont les représentants d’une politique ultra-libérale qui se décide de plus en plus à l’échelle mondiale. Pour la contrer, le syndicalisme doit également agir à ce niveau. Lors de son congrès, la FSU a engagé une large réflexion sur le syndicalisme international. Les adhérents des syndicats nationaux sont appelés à se prononcer sur l’adhésion éventuelle de notre fédération à la nouvelle Confédération Syndicale Internationale. Vous trouverez dans ce numéro un dossier pour vous aider à faire votre choix.
Comme disait Léo Ferré : « Les temps sont difficiles... Rien n’a changé, on tourne en rond... »
Pour le secrétariat national du SNUEP-FSU : Jean-Claude DUCHAMP
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