
En dépit de l’absence, cette fois-ci, d’une large unité syndicale et des interrogations que suscite la proximité des échéances électorales présidentielles et législatives, la participation à la grève reste très importante, même si elle est moins forte que lors des grèves du 18 décembre et du 8 février (plus de 50%).
La détermination des personnels, qui participaient aujourd’hui à leur 4ème journée de grève depuis le début de l’année scolaire et qui s’engagent, de plus en plus nombreux avec leurs établissements, dans des actions locales, reste donc entière. Elle atteste de la colère de toute une profession face à un ministre qui a refusé depuis 6 mois toute discussion et n’a tenu compte ni des mobilisations massives, ni des demandes convergentes qui lui ont été adressées par l’intersyndicale des 15, représentant 99% des personnels concernés, et par les instances consultatives, notamment le Comité technique paritaire ministériel.
G. de Robien porte l’entière responsabilité du blocage actuel de la situation.
L’appel adressé au gouvernement actuel comme au gouvernement qui sortira des urnes est clair.
Il faut :
- Abroger le décret sur les obligations de service qui pénalisera injustement près de 100 000 enseignants et qui remet en cause la qualité de l’enseignement en généralisant les affectations sur plusieurs disciplines et sur plusieurs établissements.
- Ouvrir, sur cette base, des négociations sur la prise en compte de la charge de travail des enseignants.
- Rétablir les postes supprimés à la rentrée 2007, ce qui suppose un collectif budgétaire.
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