Questions aux candidat(e)s
à l’ élection présidentielle
La FSU s’adresse aux candidats
La FSU s’est adressée aux candidats à la présidentielle - à l’exception de ceux relevant de l’extrême droite - pour leur transmettre l’appel de son congrès et propose de les rencontrer afin d’en débattre.
D’ores et déjà plusieurs candidats ont répondu : un rendez-vous a été fixé avec Ségolène Royal (mercredi 14 fév) et avec Nicolas Sarkozy (jeudi 22 fév), et une date est en train d’être fixée avec Marie George Buffet ainsi qu’avec Olivier Besancenot. La FSU se rendra à ces rencontres pour y présenter son appel et demander que les candidats le prennent en compte dans leurs propositions. - Communiqué FSU Paris le 12 février 2007 -
Pour information sur le site national du SNUEP-FSU : Circulaire n°66 du 15/02/2007, vous trouverez les 10 questions que le secrétariat national du SNUEP vient d’envoyer aux principaux candidat(e)s à l’élection présidentielle (à l’exception de ceux de l’extrême-droite).
Pour défendre notre métier et l’enseignement professionnel, il faut que les PLP et CPE se fassent entendre pendant la campagne électorale. L’intervention au niveau national ne saurait suffire, il est absolument nécessaire que chacun intervienne dans les débats publics, les blogs, forums….
Alors comment ne pas voir dans le flot de propositions des différents candidats, le fruit de nos mobilisations, de nos actions, le poids de nos pétitions et l'ensemble du travail que mène sans relâche les syndicats de la FSU (SNEP, SNES, SNUIPP, SNUEP .......) auprès des décideurs et de l'ensemble de la classe politique (exceptée l'extrême droite) ?
Certes nous pouvons toujours déplorer que nos actions ne bénéficient pas de l'écho médiatique recherché, mais il reste incontestable, au regard des annonces qui sont faites, que ce travail de fond pèse dans les discours des candidat(e)s.
Indéniablement, ils en portent la marque ! Cela doit nous encourager à poursuivre partout notre plan de campagne et à le renforcer s'il le fallait.
Cependant, il nous faut raison garder sans faire preuve de naïveté, car de nombreuses zones d'ombre restent à éclairer. Un discours peut en cacher un autre. En voici deux exemples :
- F. Bayrou , le 10 janvier 2007 lors du Colloque UDF "Quelles missions pour le sport ?" ne déclarait-il pas que "Bien sûr, il n’y aura pas les dizaines de milliers de postes de fonctionnaires et de professeurs d’éducation physique dont on rêverait, mais nous pouvons avoir des jeunes et des adultes en situation provisoire d’inactivité qui trouvent là le moyen de réaliser leur engagement de service et peut-être d’améliorer, par une indemnité, les fins de mois réduites pour ceux qui sont aux minima sociaux. Il y a un immense besoin de réengager dans l’activité, une grande partie de ceux qui sont condamnés à l’inactivité."
- Plus récemment, le lundi 12 février 2007, lors d'une rencontre avec 30 enseignants et personnels d'établissements scolaires de Seine Saint-Denis, S. Royal déclarait que "Les professeurs d'éducation physique et sportive seraient-ils prêts à s'investir dans des missions de tutorat et de soutien scolaire moyennant une rémunération supplémentaire ?". Et de proposer que les professeurs d'EPS fassent ainsi partie des répétiteurs qu'elle envisage de mettre en place dans les établissements scolaires.
Cordialement, Patrice FRAPPA ( Prof d'EPS - S.N.E.P.-FSU 07 )
Dans l'attente de vos réactions et contributions !
bonne réflexion à tous !
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